Le Journal de Téo & Léonie

Notre ligne éditoriale

Que ce soit lors de la conception des histoires, du choix des personnages et des événements réels que nous souhaitons partager avec vous, mais aussi dans la façon de concevoir les suppléments pédagogiques, nous veillons à suivre certains principes que l’on pourrait résumer ainsi:

  1. Pas de violence.
  2. Encourager à respecter la Nature dans son ensemble.
  3. Mettre en évidence, dans nos personnages, les points communs plutôt que les différences.


Sur ce dernier point, une petite explication s’impose:

Quelle que soit la période ou la zone géographique, les êtres humains qui nous ont précédé nous ressemblaient beaucoup.

Il ne s’agit pas d’abolir les différences – culturelles, religieuses, ethniques, etc. – mais de montrer que sous le vernis social, nos ancêtres avaient des aspirations semblables aux nôtres.

Pouvoir se reconnaître – même un peu – dans des personnages très distants dans le temps et l’espace nous les rendent familiers.

Nous avons souvent été confrontés à des cas de conscience à propos des personnages historiques que nous abordons dans nos histoires. 

Pour expliciter notre ligne éditoriale, l’exemple de L’Empereur Qui dans l’album « Les Fantômes d’argile », nous semble très parlant. Cet autocrate avait un pouvoir démesuré dont il abusait souvent. Or, plutôt que de nous attarder sur sa violence, nous avons évoqué sa soif d’immortalité – un autre trait de sa personnalité.
Son obsession de postérité, sa quête d’un pouvoir infini, et son anxiété face à la mort sont des aspirations que nous, les humains du XXIe siècle, pouvons aisément comprendre – sans pour autant les partager, ni les trouver exemplaires.

Dans notre démarche, nous tentons de privilégier ce qui est constructif, positif et inspirant. Le risque, dont nous sommes conscients, serait de décrire un monde idéal, une Histoire où la violence n’a jamais existé, bref: une planète fade et mièvre, peuplée de bisounours.

La ligne de crête que nous suivons: proposer au jeune public de la matière à réflexion, le rendre curieux de lire dans la grande Histoire des reflets de sa propre histoire, de ses propres questionnements.

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